Le job hopping, une bonne idée ?
L’époque où l’on passait plus de trente ans dans la même entreprise est à présent révolue. Là où nos parents restaient loyaux à leurs employeurs durant des années, les jeunes générations vont dorénavant plus rapidement à la recherche d’un travail qui leur correspond mieux ou qui a plus à offrir. Le job hopping possède des avantages mais aussi des inconvénients.
Changer occasionnellement de travail permet d’acquérir plus vite de l’expérience. Vous apprenez à connaître plusieurs sociétés et cultures d’entreprise et apprenez en continu grâce aux nouvelles tâches et missions. Cela permet aussi d’apprendre à se connaître soi-même et de découvrir ce que l’on recherche exactement dans un travail. De plus, grâce au fait d’être constamment ‘challengé’, on ne reste pas coincé dans une routine. Chaque nouvel employeur représente une nouvelle opportunité de se prouver soi-même
Un meilleur salaire et un plus grand réseau
Le job hopping apporte aussi des avantages financiers. Il est parfois plus facile de négocier un salaire plus élevé chez un nouvel employeur que de demander une augmentation dans l’entreprise dans laquelle on travaille déjà. Selon une étude, les collaborateurs qui changent de travail tous les deux ans gagnent plus que les personnes qui restent des années dans la même entreprise. Sans compter les autres avantages à côté du salaire net, tel que les voitures de sociétés, les écochèques et chèques-repas, les assurances et les pensions.
En changeant régulièrement de travail, on rencontre constamment des nouvelles personnes. Dans chaque nouvelle entreprise vous construisez des relations professionnelles, vous travaillez ensemble avec de nouveaux collègues, et vous vous faites des amis. De cette manière, on se construit rapidement un réseau plus large qui peut s’avérer utile dans le futur. C’est pour cela qu’il faut toujours essayer de quitter en de bons termes avec chaque employeur. Il faut partir de l’idée qu’il est toujours possible d’y retourner, et que c’est aussi une référence précieuse pour le futur.
Moins fiable aux yeux des managers
Cependant, Il y a également des inconvénients liés au job hopping. Les employeurs récompensent souvent la loyauté par une promotion. Ils investissent de préférence dans des collaborateurs qui resteront encore quelques années à leur poste. Les promotions iront donc plutôt vers des personnes qui possèdent des années de services que vers des job hoppers. Par ailleurs, lorsque cela va moins bien dans l’entreprise, et que des personnes doivent être licenciées, ce sont souvent celles qui ont été engagées le plus récemment qui sont les premières à être remerciées. En effet, en termes d’indemnité de licenciement, cela coutera plus cher à un employeur de licencier quelqu’un avec plus d’ancienneté.
D’autre part, les recruteurs ont souvent des doutes à propos des job hoppers. Ils voient cette pratique comme un manque de loyauté envers son entreprise. Selon une étude de l’organisation néerlandaise Management Team, la moitié des managers considère les job hoppers comme des opportunistes, et près d’un quart d’entre eux n’engage pas des personnes qui ont travaillé moins d’un an dans une entreprise. C’est pourquoi il est important, lors d’un entretien d’embauche, de suffisamment motiver ses choix. Il faut alors montrer qu’on veut se donner à 100% pour cette nouvelle fonction, et que l’on peut être un atout pour l’entreprise justement grâce à son expérience. Lors de la rédaction de votre curriculum vitae, il peut être intéressant de vous concentrer plus sur vos compétences et qualités que sur les différentes fonctions que vous avez exercées.
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