Connaissez-vous ces 5 types de congés pour vos vacances ?
Chaque employé·e a droit en principe à vingt jours de congés légaux en plus des jours fériés officiels. Mais connaissez-vous ces cinq types de congés auxquels vous avez droit ?
1. Vacances européennes
En Belgique, le nombre de jours de congés légaux varie en fonction de vos prestations de travail de l’année précédente. Vous venez de commencer à travailler, êtes passé·e du secteur public au secteur privé ou du statut d’indépendant à celui d’employé ? Dans ce cas, vous n’avez pas cumulé de jours de congé. En réalité, cela va à l’encontre de la réglementation européenne qui stipule qu’un employé a droit à au moins quatre semaines de congés payés chaque année.
Grâce aux vacances européennes ou supplémentaires, vous pouvez ainsi bénéficier d’une semaine de congé supplémentaire. Attention : vous financez vous-même vos vacances européennes puisque la rémunération que vous aurez perçue durant ces congés sera déduite du double pécule de vacances que vous recevrez l’année suivante.
2. Vacances jeunes
Les vacances jeunes sont destinées aux jeunes travailleurs qui entament un premier emploi. Ce type de congé vous permet aussi de prendre des vacances, et ce, même si vous n’avez cumulé aucun jour. Vous avez moins de 25 ans et avez travaillé au moins un mois durant l’année où vous avez obtenu votre diplôme ? Vous êtes alors éligible aux vacances jeunes ! Notez que vous recevrez pour ces jours de congé une indemnité de l’ONEM équivalente à seulement 65 % de votre salaire.
3. Congé éducatif
Vous voulez poursuivre des études en travaillant ? Grâce au congé éducatif, vous obtenez des jours de congé supplémentaires pour suivre une formation reconnue. En Wallonie et à Bruxelles, ce type de congés s’appelle « congé-éducation payé », tandis qu’en Flandre il prend le nom de « Vlaams opleidingsverlof » (congé de formation flamand). Votre employeur ne peut pas refuser ce congé, mais vous devez évidemment convenir des dates auxquelles vous souhaitez y prétendre.
4. Petit chômage
Le petit chômage permet de vous absenter au travail pour une courte durée afin d’assister à certains événements tout en conservant votre salaire. Vous pouvez ainsi répondre à vos obligations civiques, par exemple si vous devez siéger dans un jury populaire, ou assister à un mariage, à un décès ou à tout autre événement d’ordre familial. Le nombre de jours de petit chômage que vous pouvez prendre dépend de l’événement. Vous avez droit ainsi à deux jours de congé pour votre propre mariage, mais seulement à un jour lorsque votre enfant, frère ou sœur se marie.
Bon à savoir : vous avez droit au petit chômage uniquement les jours où vous deviez effectivement travailler. Si vous travaillez à temps partiel et devez assister à un enterrement le jour où vous êtes en congé, vous ne pourrez pas prendre de petit chômage, y compris la veille ou le lendemain.
5. Congé sans solde
Vous avez épuisé toutes vos possibilités de congés, mais souhaitez malgré tout allonger vos vacances ? Vous pouvez toujours prendre un congé sans solde. Contrairement à de nombreux autres régimes de vacances, ce congé n’est pas un droit, mais plutôt une faveur accordée par votre employeur. Ce dernier se réserve donc le droit de refuser votre demande de congé sans solde. Il n’y a pas de nombre maximal de jours de congé sans solde. Vous pouvez très bien prendre un jour de congé comme une année sabbatique si votre employeur l’autorise. Sachez que les jours de congé sans solde ont des répercussions notamment sur votre prime de fin d’année, vos jours de vacances de l’année suivante, vos droits à la retraite et vos avantages extralégaux. Et c’est encore plus significatif lorsque vous prenez plus d’un mois de congé non rémunéré.